Lorsque j'écris, ou plus exactement, lorsque je veux écrire, m'exprimer d'une façon ou d'une autre, l'anglais vient plus naturellement que ma langue natale: le français. C'est vrai sur les réseaux sociaux, c'est encore plus vrai lorsqu'il s'agit d'écrire. Et c'est quelque chose que les francophones qui ne maîtrisent pas l'anglais suffisamment pour comprendre ce que j'écris me reprochent régulièrement.
En 2010, Aurora Antonovic, qui publiait Magnapoets, m'avait demandé d'écrire un article sur l'utilisation d'une langue deuxième pour l'expression littéraire. Je disais dans cet article qu'écrire en anglais m'avait d'abord servi à camoufler mes pensées, mes mots, mes idées, au yeux de mes concitoyens peu à même de comprendre ce que j'écrivais.
Ceci est toujours vrai, mais je ne cherche plus autant à masquer mes mots sous le maquillage d'une langue étrangère et j'ai récemment repris le français comme langue d'expression dans un recueil en cours d'écriture et que j'espère publier l'année prochaine Civilisé
Plusieurs de ces textes ont déjà paru dans deux publications: la revue Le capital des mots animée par Eric Dubois et le blog de la revue Nouveaux délits animée par Cathy Garcia.
Patrice Maltaverne vient de publier deux autres extraits "Le feu passe à l'orange" et "Les lits des soirs de pluie" dans le dernier numéro de sa revue Traction-brabant dont le blog est ici.
Un autre extrait "Le vol des goëlands" a également été publié dans la toute jeune revue Journal de mes paysages en septembre dernier.
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